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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:37

RÉSUMÉBillie, ma Billie, cette petite princesse à l’enfance fracassée qui se fraye un chemin dans la vie avec un fusil de chasse dans une main et On ne badine pas avec l’amour dans l’autre est la plus jolie chose qui me soit arrivée depuis que j’écris". « Franck, il s’appelle Franck parce que sa mère et sa grand-mère adoraient Frank Alamo ( Biche, oh ma biche, Da doo ron ron, Maillot 38-37 et tout ça ) (si, si, ça existe…) et moi, je m’appelle Billie parce que ma mère était folle de Michael Jackson (Billie Jean is not my lover / She’s just a girl etc. ) . Autant dire qu’on ne partait pas avec les mêmes marraines dans la vie et qu’on n’était pas programmés pour se fréquenter un jour…

 

MA CRITIQUE : Ah, Billie ! Adorable et attachante adolescente, écorchée vive au cœur si tendre ! J’avais parcouru un certain nombre de critiques négatives à propos de cette oeuvre et ayant lu presque tous les livres d’Anna Gavalda, je me disais « a-t-elle décidé d’explorer un autre style ? », "est-ce si décevant ?".

Dans La Consolante, je la trouvais parfois trop… bavarde et me disais que certains passages auraient mérité des « coupes » mais comme sa plume demeurait plaisante, j'avais poursuivi ma lecture jusqu'au point final, sans regret. Cependant, je crois que le "court" (sous la forme de nouvelles ou de romans) lui convient mieux, met davantage en relief son style incisif, créatif, ses personnages croqués avec finesse et ses histoires taillées au cordeau. Les digressions étouffent ses narrations. Puis, j’ai découvert L’échappée belle, bref récit très plaisant, léger, réussi. Mon plaisir était à nouveau entier ! Je l’ai également retrouvé ici, avec Billie et ses expressions colorées qui m’ont fait tant rire ! Son enfance manquée qui m’a émue tout comme les deux jolies rencontres qu'elle fait et qui changent sa vie : le célèbre Alfred Musset et Franck, le double, l'ami, le jumeau, le sauveur de Billie. Une fois la lecture terminée, je me suis dit que j’avais passé un chouette moment en compagnie de l’auteure (je vous conseille aussi d’aller à sa rencontre lors de dédicaces : elle est facétieuse, lumineuse et si simple !), de ses mots et de ses personnages.

Note : 9/10

Si vous aimez, je vous recommande "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" du même auteur (recueil de nouvelles en édition de poche chez J'ai Lu)

 

BILLIE d'ANNA GAVALDA
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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 18:14

 

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Cette seule voix séduit par ses textes, captive par ses photos. Je ne sais si c’est l’objectif d’Anne Lurois qui a su si bien traduire les pensées d’Alain Emery ou le contraire, mais une chose est certaine : ils ne forment vraiment qu’une seule et même voix. Ce petit chef-d'œuvre est d’ailleurs devenu mon livre de chevet. Il est de ceux que l’on feuillette comme l’on picore, par gourmandise, un peu chaque jour, de peur d’arriver trop vite à la dernière page. Lorsque, fatalement, on en a fait le tour, on ne peut s’empêcher de le mettre sous les yeux des amis avec l’envie de leur faire partager nos émotions… Bref, je suis encore sous le charme… Ai-je tout aimé ? Oui, mais j’ai mes préférences… pour la couverture, par exemple : j’adore la sérénité qui s’en dégage, cette impression de humer l’océan, d’entendre les clapotis des vagues… et puis avoir choisi le noir et blanc rend éternelles ces images. Mon autre choix se dirige vers le manuscrit et l’hommage rendu aux livres, à leurs pouvoirs. J’ai également redécouvert les landes bretonnes, Paris et ces petits riens, ces détails et sensations sur lesquels on a tendance à glisser, à tort. L'ouvrage porte en lui le goût de la vie, comme une madeleine de Proust, un film de Becker.

 

Deux extraits, pour le plaisir :

 

" Comme on pose, à même la bouche, la soie d’un bâillon, la brume muselle, quand elle s’y couche, le fond des vallons."

 

 

"Quand j’enfonçais mes doigts dans l’encolure des dunes, je montais sur le dos d’un bestiau légendaire, dont la fourrure, l’hiver, s’en allait en lambeaux."

 

 

Bref, c’est mon coup de cœur et j’ai vraiment envie de le partager avec vous.

En cette fin d'année, vous tenez là le cadeau idéal.

 

NOTE : 10/10

 

Si vous aimez, je vous conseille deux recueils d'Alain Emery : Porcelaines, D'un simple jour à l'autre, publiés également aux éditions Jacques Flament.

 

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 17:03

 

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Il y a quelques temps, je vous avais annoncé que d'autres bonnes nouvelles concernant cet ouvrage vous seraient communiquées, eh bien, les voici :

 

Je vous présente la nouvelle couverture de ce recueil de nouvelles réédité par Le Huchet d'Or grâce à Jean-Noël Lewandowski qui a eu un coup de coeur pour les textes composant ce livre et qui permet de le faire renaître puisque les éditions Kirographaires n'existent plus.

 

Les lecteurs intéressés peuvent donc soit le commander par le biais de la maison d'édition, Le Huchet d'Or (http://www.le-huchet-dor-editions.fr/valerie-brun), soit en me contactant par le biais de ce blog. Il n'y a pas de frais de port et une gentille dédicace sera offerte.

 

J'en profite pour rappeler que Le sort en est jeté a remporté, fin août, le prix du meilleur recueil de nouvelles au salon du livre d'Allevard (38).

 

Et si vous passez par le site du Huchet d'Or,  allez aussi à la rencontre des autres ouvrages proposés par cet éditeur. Je vous recommande notamment Un homme de Trôo écrit par Danielle Akakpo et Jean-Noël Lewandowki, un excellent duo de plumes !

 

Et je ne résiste pas à vous glisser l'INTERVIEW DE JEAN NOEL LEWANDOWSKI qui avait gentiment répondu à mes questions...Vous découvrirez ainsi l'auteur qui se cache derrière l'éditeur...

 

Bonne lecture à tous et bonne balade sur le blog...

 

 

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 20:25

 

LE SORT EN EST JETE une

 

 

 

Mon second recueil mène sa vie depuis le mois d'avril. A travers les salons du livres, le Net, et autres occasions, il fait de belles rencontres, séduit ses lecteurs comme ici, sur le blog de Sarvane et j'en suis émue (cliquez sur "link" pour activer le lien) : link

 

Je repasserai vous tenir au courant d'autres jolis cadeaux qui sont offerts à ce recueil.

 

Et, j'en profite pour remercier tous les amateurs de nouvelles. 

 

Si certains ont envie de plonger au coeur de ces textes et de vivre mille tourments, qu'ils me contactent.

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31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 18:00

 

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Quatrième de couverture :  «Jusqu'où faut-il remonter pour trouver la source d'une tragédie personnelle ? Aux mensonges de la guerre à la génération des grands-parents ? À ceux de mon "héros" de père, parti à la conquête du sommet mythique de l'Annapurna en 1950 et laissant dans les cimes de cette ascension glorieuse une part de lui-même qui le rendra perpétuellement metteur en scène de sa légende ? À la liberté d'une mère séductrice et moderne, trop intelligente pour son temps, trop rebelle pour son milieu ? À la fraternité fusionnelle et rivale de deux "enfants terribles" élevés dans une solitude commune et dans le culte de l'exploit ? Toujours est-il que mon grand frère Laurent, promis à un destin magnifique, finira en vagabond des étoiles hirsute et fou, retrouvé par la police après des mois de fuite... jusqu'à sa chute prévisible.
C'était lui ou moi : ce fut lui...
Ce roman de notre fraternité blessée, je le lui dois.»

 

Ma critque : je connaissais Herzog, célèbre alpiniste, de renom et j’avais aperçu sa fille à La Grande Librairie à l’automne dernier lors de la promotion de son roman sans être tout à fait convaincue par ses propos. Ce livre, je l’ai donc emprunté à la bibliothèque de mon quartier, un matin d’août, parce que mon regard venait de tomber sur le présentoir qui me mettait en avant. Finalement, la lecture fut plaisante mais sans plus. Le style est alerte cependant l’auteure aurait pu éviter, parfois, quelques redites. On sent que ses rapports avec sa famille ne sont pas clairs, parfois obscurs et venimeux, parfois tendres et nostalgiques… Oui, elle règle des comptes avec ses parents, son milieu social et ne parvient pas à faire le deuil de son frère mort trop tôt, après avoir sombré dans la folie.

Je ne regrette pas d’avoir lu ce roman, j’y ai découvert quelques jolis passages, des personnages dignes d’une fiction, malheureusement il manquait un soupçon d’empathie, contrairement à « Des gens très bien » d’Alexandre Jardin.

 

NOTE : 7/10

 

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 20:18

 

 

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Quatrième de couverture : ce 16 avril 1917, nous voici à nouveau dans les entrailles de l’enfer. Nous attendons le coup de sifflet pour monter à l assaut. J’ai conjugué le verbe attendre à tous les temps. J’ai attendu sans angoisse la lettre de mobilisation. J’attendais avec impatience les lettres et les colis, ces traits d’union avec l arrière. Aujourd’hui, j’attends la mort, cette faux qui m’a seulement effleuré durant deux ans. Camarde, camarade… Des recherches sur son grand-oncle tué au Chemin des Dames ont amené Maryline Martin à écrire ce recueil de nouvelles sur la Grande Guerre. « Dès les premières pages, j’ai senti que ce que je découvrais n’était ni banal ni rebattu, et qu’au-delà des personnages embarqués dans le tumulte et les violences de cette Grande, mais épouvantable Guerre, il y avait autre chose. » Jean-Pierre Verney (conseiller du Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux)

 

 

 

COMMENTAIRES : j’avais déjà lu d’excellents recueils de nouvelles, mais j’ai trouvé que celui-ci avait un goût particulier… Du coup, j’ai suivi les traces laissées par Les dames du Chemin, mais aussi par les hommes si présents dans chacun des textes sans faire de pauses. L’auteure a su nous offrir des portraits âpres, durs, parfois tendres et toujours si humains ! Elle ne laisse rien au hasard, fouille la boue des tranchées, soulève les draps des bordels à soldats, épie les demeures des familles endeuillées… sans aucun voyeurisme, mais avec une sensibilité et un réalisme qui sonne « vrai », sans doute parce que le sujet la passionne et qu’elle le maîtrise, mais aussi parce que sa plume fait renaître des scènes, nous offre des éclairages nouveaux alors qu’on pensait avoir déjà tout lu. Un grand bravo à Maryline Martin dont c’est le premier recueil ! Et félicitations à l’éditeur, Glyphe, qui a fabriqué un bel objet, agréable au toucher, d’un format original qui séduit avant même d’entamer la lecture.

 

Note : 9/10

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 19:48

 

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QUATRIEME DE COUVERTURE : Alger, fin des années 1980. Parce que les islamistes qui recrutaient dans l'énorme réservoir de jeunes gens vulnérables ont su l'accueillir et lui donner le sentiment que sa vie pouvait avoir un sens ; parce que la confusion mentale dans laquelle il était plongé l'a conduit à s'opposer à ses parents, à sa famille, à ses amis et à perdre tous ses repères ; parce que la guerre civile qui a opposé les militaires algériens et les bandes armées islamistes fut d'une violence et d'une sauvagerie incroyables, l'abominable est devenu concevable et il l'a commis.

 

CRITIQUE : Yasmina Khadra narre avec force et poésie le destin de Nafa, jeune algérien désœuvré qui, du fond de la Casbah, se nourrit de chimères et croit frôler la chance à plusieurs reprises. Il ressemble à bien d’autres de son quartier et l’on ne peut le suivre sans se révolter contre ses vies vouées à se transformer en chair à attentats dans les bras des intégristes. Khadra ne se mue pas en moralisateur, il nous emmène simplement dans les pas de son héros, dans les villes de son pays natal, dans ces terres qu’il aime profondément. En mouche du coche, on vit au rythme des rêves de gloire, on veut croire à une vraie fraternité religieuse malgré les faits d’armes et les violentes agressions et puis on trébuche sur des cadavres d’innocents toujours plus nombreux, on s’épuise dans les bras de fer avec les forces de l’ordre, on fuit vers quelques refuges éloignés des villes et vers la déchéance humaine. Las de piller, de tuer, de rudoyer. On souffre, on se demande comment on a fait pour y croire, on est éreinté. Au final, on se retrouve au carrefour, entre deux feux, incapable de donner raison à l’un ou l’autre camp. Perdu. Dans une impasse.


 

La qualité de ce roman réside dans sa capacité à nous transporter dans une culture différente, au-delà de la Méditerranée, et à nous permettre de nous assimiler à ces hommes et femmes aux prises avec des évènements terribles.


D'ailleurs le sublime titre résume à lui seul ce livre à lire absolument si vous voulez dépasser les idées simplistes et toutes faites que l'on nous vend notamment aux actualités tv.


Merci monsieur Khadra.

 

L'illustration correspond à l'édition Pocket.

 

Note : 9,5/10 (oui, à partir de maintenant, je vais essayer d'évaluer mes lectures sur une échelle de 10)  

 

 

 

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 11:22

 

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QUATRIEME DE COUVERTURE : À quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d'une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l'un de leurs rites consiste à ce qu'il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de ses études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l'insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais. Il la revoit une fois, bien des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit : «Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération (...) que j'aurais moins bien su camoufler que les autres ?»

 

 

AVIS PERSONNEL : Je n’ai pas réussi à décrocher de ce livre avant la dernière page et encore maintenant… certains passages me hantent, certaines réflexions aussi. Car Le liseur narre plus que l’histoire d’une rencontre sensuelle entre un adolescent et une femme d’une trentaine d’années, il nous amène à nous poser moult questions à propos de l’éthique, de la morale, des jugements portés sur autrui sans pour autant disculper Hanna malgré son secret. Le lecteur oscille entre les années 1940 et les années 1960. Il comprend également comment les jeunes Allemands, nés après guerre, ont appréhendé le nazisme et leur attitude vis-à-vis de leurs parents qui, eux, ont vécu cette période noire de l'Allemagne. Sans digression inutile, avec un style ciselé et efficace, on accroche. Très troublant, émouvant, ce livre nous bouscule, nous malmène et surtout pose les bonnes questions. Vraiment à ne pas manquer ! Il me reste à découvrir le film pour lequel Kate Winslet avait obtenu l’oscar de la meilleure actrice afin de voir si le 7ème art a su magnifier la beauté de ce roman.    

 

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 15:26

Ce poème nous ramène des années en arrière, à une époque où en culottes courtes et jupettes nous llions encore à l'école... Mon fils l'a apprise ces jours-ci, à son tour, et j'ai aimé l'aider dans sa démarche et j'ai eu envie de vous emmener avec nous sur ce chemin nostalgique...

 

Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le coeur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec les craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur.

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 15:44

Eh oui, mon second recueil est sorti ces jours-ci aux éditions Kirographaires. C'est donc avec plaisir que je vous le présente ci-dessous :

 

LE SORT EN EST JETE une

 

 

 

www.edkiro.fr/catalogue.html 

 

 

 


 

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DEDICACES

- 2 juin 2013 à La Pierre (38)

- 7 juillet 2013 à St Pancrasse (38)

- 18 août 2013 à Allevard (38)

- 13 octobre 2013 à La Buissières (38)

 

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