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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 11:37

marco polo

 

 

« Marco Polo sur son lit de mort, est pressé par ses amis de confesser ses mensonges et affabulations.
Il leur répond : « Je ne vous ai pas dit la moitié de ce que j'ai vu et fait ! »
1er tome : Vers l'Orient (1271-1275) Des bas-fonds de Venise à la Chine de Kubilaï Khan, de la sensualité de Bagdad aux mille dangers de la route de la soie, Marco Polo révèle la « face cachée » de ses aventures, dans un récit picaresque, truculent et parfois terrifiant. Cet insatiable curieux, collectionneur de coutumes et d'expériences extrêmes, raconte enfin tout ce qu'il n aurait pas dévoilé par crainte de heurter les sensibilités de son temps... et du nôtre.
Les Voyages interdits présentent une source quasi inédite sur l'histoire de l Extrême-Orient que Jennings a enrichi de connaissances géographiques et culturelles dignes d'un anthropologue, tout en posant un regard libertin et impertinent sur les tabous de l'Occident. »

 

Voilà ce que j’avais lu à propos de cette fresque en deux tomes,1700 pages en livre de poche. Je m’attendais donc à un récit à mi-chemin entre le roman d’aventures et le carnet de voyage, avec pourquoi pas un petit côté « conte ». Mais quelle déception ! Entre les erreurs de langage et les expressions malheureuses (dès les premières pages, une auberge est comparée à « un hôtel 4 étoiles » !) et la narration qui noie le lecteur dans une succession d’invraisemblables épisodes (ou plutôt une succession de faits divers)  et de pénibles descriptions sur les expériences sexuelles du jeune Marco (je cherche encore la sensualité qu’on prêtait à ce récit !), le lecteur se décourage. Où est l’intrigue ? Point de fil conducteur hormis celui du trajet qu’emprunte la caravane. J’ai regretté les personnages stéréotypés, les situations dont on anticipe le dénouement. J’ai craqué page 577 en face d’un passage pire que les précédents : une cavalcade, lors d’une nuit sans lune, entre des hors-la-loi et des Mongols. Les premiers chevauchaient à vive allure tout en se passant, d’une monture à l’autre, en plaine course, un jeune enfant de 8 ans plein d’énergie qu’ils dévoraient ! Leur périple et leur repas s’interrompirent lorsque les Mongols, dans leur sillage depuis plusieurs heures, les rattrapèrent. Le livre m’est tombé des mains.  Comment croire à une telle mise en scène ? Bref, je le déconseille vivement. On s’ennuie, on perd son temps.    

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 18:53

l-epaule-des-cavaliers

 

QUATRIEME DE COUVERTURE : Celui que nous allions bientôt surnommer Toulon nous est tombé dessus le jour des Cendres. Dans l'après-midi de ce 9 février 1921 – qui reste ici, à St P., marqué d'une croix blanche – le ciel s'était mis à ressembler à ces chaudrons dont la fonte conserve au fil du temps la trace des flammes qui l'ont léchée. Avec la nuit, ce sac de poudre s'était crevé et il était tombé une pissée de neige, des flocons aussi raides que du gros sel et balayés sans cesse par le vent. Cet étranger est apparu sur le pont, à pied, tenant par la bride un cheval fourbu, et il est passé de notre côté de l'embouchure pour se présenter devant la porte de l'auberge, chez Anza. (...)

 

L'AUTEUR :

ALAIN EMERY, né en 1965, est nouvelliste, auteur de polars, de chroniques et de fictions pour la radio. Il a publié dernièrement, chez JFE, Les Porcelaines, un recueil de nouvelles.

 

MA CRITIQUE : j’attendais cette novella depuis quelques mois et je n’ai pas été déçue ! La narration est un moment d’évasion garantie, la plume vous croque des paysages et des personnages uniques. Voici quelques exemples : « le ciel pendait sur nous comme la panse entachée d’un vieux bouc »,  «  ce troquet a peut-être les pieds dans la rivière et le cul tourné vers la mer, il n’en a pas moins les reins solides », « il semblait tailler dans le cuir d’une cravache »… Ces citations pour vous inviter à découvrir un auteur sensible, au style poétique et viril. L’histoire ? Le narrateur vous fera frémir, vous sentirez l’ombre de Toulon vous coller aux semelles et vous ne décrocherez pas avant le point final, haletant, heureux d’avoir passé un si bon moment de lecture. Vous découvrirez ces heures sombres d’après-guerre et une atmosphère étouffante que le vent des côtes bretonnes omniprésent ne chassera pas.

 Je sais, je suis dithyrambique, mais j’ai aimé, alors pourquoi se taire ?  En plus, il est édité chez un éditeur, Jacques Flament, qui a l’audace de publier des nouvelles et qui nous offre toujours des auteurs de qualité. Alors, ne résistez plus, laissez vous tenter… 

 

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 13:46

sardou

 

QUATRIEME DE COUVERTURE :


Hiver 1284. Les "froidures du Diable" accablent Draguan, petit diocèse du comté de Toulouse. La population est en proie aux peurs les plus irraisonnées depuis la découverte de restes de corps suppliciés dans la rivière...

C'est alors qu'un prêtre aux manières étranges, Henno Gui, se présente à l'évêché. Il a été mandé pour prendre en charge la paroisse d'Heurteloup.

Enfoui dans une forêt inextricable, entouré de marais nauséabonds soupçonnés de porter la peste, Heurteloup vit dans l'oubli depuis des décennies. L'église est en ruine, nombre de maisons sont à l'abandon. Nul ne sait ce que les habitants sont devenus...

Cette paroisse maudite intéresse pourtant les plus hautes sphères de Rome : un terrible secret semble avoir présidé à la "disparition" du village.

 

MA CRITIQUE :

 

Un roman que j’ai abordé « à reculons » car je me méfie des people, mais j’ai découvert un véritable auteur, agréable à lire, nous offrant une intrigue dense et bien montée. Certains ont comparé ce thriller à certaines œuvres d’Eco. C’est moins intellectuel, moins ésotérique, plus facile à lire, je pense. Pour ce qui est du suspens, je suis d’accord avec ces critiques là, même si Sardou nous propose une histoire flirtant avec le surnaturel qui parfois s’éloigne de toutes vérités historiques, néanmoins le récit demeurant plausible, on le suit dans les méandres de son imagination et on passe un bon moment. On est bien loin des délires du Da Vinci Code de Dan Brown. Bref, une agréable surprise que je vous recommande.

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 19:59

Je vous propose un autre importun, celui de Beñat Laneguine (alias Canardo, pour certains lecteurs). Et, je vois certains d'entre vous se dire : "Décidément, quelques uns n'ont pas de chance !" Mais, comme cela nous procure de jolis textes, nous en redemandons et crions "Vives les trouble-fêtes" ! D'ailleurs, mon petit doigt me dit que celui-ci ne laissera personne indifférent...

 

 

Assise depuis quelques minutes sur le fauteuil en cuir du salon, je rêve, sereine, un livre ouvert sur mes genoux. La saga des Rougon-Macquart, débutée cet été, touche à sa fin et à celle de Pascal, le dernier de la famille. Je me pénètre de la douceur du feu crépitant dans l’âtre de la cheminée, j’admire les hortensias que j’ai fait séché, je jouis du calme et du silence. Dehors, les premiers flocons de l’hiver tombent sur le sol gelé.
Puis soudain, je croise son regard. Ses yeux verts me fixent, je ne détourne pas les miens, attirée par son insistance. Je jette un nouveau coup d’œil vers l’inopportun. Il n’a pas bougé, il insiste sans complexe.
Je me focalise sur cet impertinent – ah la blague ! - mais je saisis mon roman, en parcours quelques lignes, Pascal Rougon butine sa nièce. Malgré moi, je relève la tête. L’impudent est toujours là, à m’observer, inquisiteur ! Mais c’est mon fauteuil, et je ne bougerai pas. Il m’amuse et ne gâche pas mon plaisir. Je me lève et m’en vais préparer un café. Ce sans-gêne a réussi à me chasser de ce havre de paix cet été, mais l’automne est passé par là et José aussi.
Sur le coussin qu’il m’avait volé, le chat de mes voisins y repose tranquillement maintenant. Je n’attends pas une minute pour vous dire avec satisfaction que José est taxidermiste, empailleur pour être plus claire. Face au miroir, il me semble voir étinceler, au fond de mes prunelles, une lueur de victoire.

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 20:26

Je suis contente de vous présenter une amie nouvelliste qui nous fait l'honneur de sa présence en nous offrant un texte adorable sur le thème de l'été. La chute est savoureuse et laisse flotter un léger sourire sur le lecteur alangui par la canicule. Merci Armorique. Je laisse la place à tes mots... 

 

L’importun

 

Assise depuis quelques minutes sur le fauteuil en fer forgé sous la tonnelle du jardin, je rêve, sereine, un livre ouvert sur mes genoux. Je me pénètre de la douceur du temps, j’admire les hortensias en pleine floraison, je jouis du calme et du silence.

Puis soudain, je croise son regard. Ses yeux verts me fixent, je détourne les miens, gênée par son insistance. Je jette un nouveau coup d’œil vers l’importun. Il n’a pas bougé, il insiste sans complexe.

Je ne dois pas me focaliser sur cet impertinent, aussi je saisis mon roman, en parcours quelques lignes. Malgré moi, je relève la tête. L’impudent est toujours là, à m’observer, inquisiteur ! Il m’agace et gâche mon plaisir. Je préfère me lever et m’en retourner à l’intérieur. Ce sans-gêne a réussi à me chasser de ce havre de paix.

 

Sur le coussin que je viens de quitter, le chat de mes voisins n’a pas attendu une minute pour se lover avec satisfaction. Il me semble voir étinceler, au fond de ses prunelles, une lueur de triomphe.

 

Il gagne chaque fois, j’ai peur des chats !

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 15:23

NUMERO 18- Pr'Ose

 

  Voici la couverture du numéro 18!

 

*******

   Au sommaire:

Vincent Motard-Avargues, Ghislaine Maïmoun, Frédérique Trigodet, Eric Scilien, Florence Dupin, Guylaine de Fenoyl, Sylvie Huguet, François Teyssandier, Albert Houcq, Dominique Guérin et Médéric...

 

    Avec ce n°18 de "Pr'Ose!" (une revue de la nouvelle et du texte court), la revue s'arrête pour laisser place à de nouvelles aventures littéraires...

 

*******

Vous pouvez commander ce n°18, dernier opus Pr'Osien! et futur numéro collector, au prix de 5 euros l'exemplaire!

(chèque à l'ordre de Frédérique Trigodet, à envoyer à l'adresse: Rés. Rive Gauche, Bât. C, 23 rue Tudelle, 45100 Orléans).

 

Merci à tous pour votre soutien durant toutes ces années et à bientôt !

 

Signé : Emma Bovary

 

 

(Dans cette revue se cachent de vrais trésors alors ne passez pas à côté... Parole de Ptit Lu !) 

 

 

 

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 17:15

Est-il possible que Monsieur de la Fontaine ait commis une erreur ? Les bras m'en tombent. Heureusement, Jean-Paul Lamy est là pour lever le voile et nous offrir une version revisitée ou plutôt devrais-je dire "corrigée" ! Une chose est certaine, ses admirateurs vont être contents de retrouver notre nouvelliste-poète-conteur, et de dévorer quelques lignes truculentes ! Je vous laisse donc en bonne compagnie :

 

Passant par là, je vois qu’il est question de fourmi, de cigale, de Monsieur de La Fontaine… Ce monsieur devait parler très mal le fourmi et le cigale car il a tout compris de travers.

Personnellement, j’ai longuement vécu dans une fourmilière (chez des pures et dures : des Rouges). J’ai aussi été prédicateur chez les Cigales (« donnez-nous notre pin quotidien »).

Alors, les querelles entre la Cigale et la Fourmi, sans vouloir me vanter, je connais et je peux dire que ce n’était pas la Cigale qui était demandeuse mais bien tout le contraire !

Enfin, jugez plutôt !

 

 

            La Fourmi et la Cigale

 

La Fourmi, ayant fait des tas de provisions

Tout au long des longs jours de la belle saison,

Se retrouve, ma foi, toute déboussolée

Quand arrive le temps des premières gelées,

Qu’elle a remis des bas, rangé ses espadrilles :

Plus la moindre chanson et plus le moindre trille

Ne montent dans le ciel pour l’égayer un brin.

Alors, sans plus tarder, la voilà en chemin…

 

Fort inquiète, elle appelle l’Hirondell(e) du faubourg

Qui la faisait pourtant bien trembler l’autre jour.

L’oiseau ne répond point, il a changé d’adresse,

Il est sous d’autres cieux et fait bronzer ses fesses.

Quant à la Pie voleuse, après bien des forfaits,

Elle purge sa peine dans un mitard miteux.

La gentille Alouette, toute saucissonnée,

En a perdu la tête et cuit à petit feu.

 

Le gai Pinson a fui et le Merle moqueur

N’a plus de calembours à lui dire à cette heure.

Rouge-Gorge est aphone car une angine blanche

Le retient dans son nid buvant des grogs bien chauds.

le Rossignol n’est plus perché sur une branche

Régalant l’assistance avec ses trémolos.

Pivert s’en est allé : à quoi servirait donc

Que, se retrouvant seul, il fût aux percussions ?

 

« Va donc voir le Coucou ! » lui souffle sa raison,

Le vent du Nord répond : « Ce n’est pas la saison. »

En désespoir de cause, elle cherche un piolet

Pour aller voir Corbeau, en-haut de son clocher.

Elle déteste sa voix, honnit son répertoire :

Du blues, toujours du blues, ça donne le cafard,

Mais, s’il n’y a que lui pour pousser la romance,

Ce sera toujours mieux que l’horrible silence.

 

Mais Monsieur du Corbeau déguste un camembert,

Il refuse tout net de lui chanter un air,

Il a le souvenir de l’aventure ancienne

D’un jour où il voulut chanter, la bouche pleine.

La Fourmi s’en retourne, tout à son désespoir,

Et rencontre Cigale en route vers la foire.

« Cigal(e), jolie Cigale ! Joue-moi de la musique,

Ce silence automnal me rend neurasthénique.

 

Je suis prête à payer pour tout un récital

Si je peux, grâce à toi, retrouver le moral. »

« Je ne suis pas de celles qui courent le cachet,

Lui répond la Cigale, je chante pour donner

Aux autres de la joie, pour dire le plaisir

De rester au soleil quand souffle le zéphyr.

Mais que faisais-tu donc en juillet ou en août ? »

« J’amassais pour l’hiver en suant à grosses gouttes. »

 

« Il fallait partager nos rires et nos chansons !

Le cœur plein de silence, la panse plein(e), va donc

Te terrer dans ton trou, attendre le trépas…

Quand s’en ira le froid, quand l’été reviendra,

La Chorale des Champs, l’Orchestre des Garrigues

Interprèt(e)ront pour toi, tout en dansant la gigue,

Un poignant requiem pour une travailleuse

Qui se tuait au boulot mais enviait les chanteuses. »

 

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 10:34

Je suis contente que Christine ait poussé la porte de ce blog pour nous offrir un texte à la fois frais et léger qui fera naître de doux sourires et briller vos yeux amusés. Plus connue pour ses poèmes et les prix qu'elle ramasse à la pelle dans les concours, cette gente dame manie aussi la prose et compose des nouvelles dont on ne se lasse pas. Merci Christine. Quant à moi, je vous laisse déguster ces quelques lignes et je devine les "encore" qui frôleront vos lèvres sitôt la lecture finie...

 

 

Tout à coup, je sens un frôlement sur le bout de mes doigts, j’entrouvre un œil paresseux : une guêpe audacieuse s’est posée sur le carré de chocolat serré mollement entre mon pouce et mon index. Mes jurons haddockiens et mes grands gestes n’éloignent l’exploratrice piqueuse qu’une seconde. Ni mes cris, ni mes paroles agressives ne l’effraient. Elle met autant de hargne à fondre sur mon chocolat qu’un kamikaze japonais lors de l’attaque de Pearl Harbor. Enfin, elle disparaît de ma vue.

            Je retombe dans une somnolence d’après-midi en soupirant d’aise, après avoir croqué la friandise. Hélas, voilà qu’une cigale, installée dans la glycine, frotte frénétiquement ses cymbales l’une contre l’autre et dérange ma sieste. Va-t-elle se taire la joyeuse luronne? A-t-elle lu Monsieur de La Fontaine pour exprimer sa satisfaction de manière aussi désagréable? Je m’agite sur mon transat. Alors que tout le village sommeille, pourquoi avoir choisi ma terrasse? Pourquoi ne pas te percher sur l’un des chênes verts qui couvrent la colline, insecte malfaisant? Je suis persécutée, je n’en peux plus…et maudis sa commère la fourmi qui parcourt mon bras à toute vitesse; ça me chatouille, ça me gratouille, le monde animal m’en veut!

            Ah ! La paix estivale est de retour, je m’enfonce dans un océan de béatitude rêveuse jusqu’à ce que des bêlements et des tintements de clochettes me ramènent à la surface. Si le troupeau de brebis s’y met aussi! Et des pierres roulent sous des chaussures de randonnée, des voix s’interpellent en parlant haut et fort. Cette fois, c’est un troupeau d’humains, rouges et suant, qui descend le sentier à cette heure indue. Tant pis, j’irai finir la sieste dans mon lit!

 

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 09:48

 

compagnie menteurs

 

QUATRIÈME DE COUVERTURE : 1348. La peste s’abat sur l’Angleterre. Rites païens, sacrifices rituels et religieux : tous les moyens sont bons pour tenter de conjurer le sort. Dans le pays, en proie à la panique et à l’anarchie, un petit groupe de neuf parias réunis par le plus grand des hasards essaie de gagner le Nord, afin d’échapper à la contagion. Neuf laissés-pour-compte qui fuient la peste, mais aussi un passé trouble.
Bientôt, l’un d’eux est retrouvé pendu, puis un autre noyé, un troisième démembré… Seraient-ils la proie d’un tueur plus impitoyable encore que l’épidémie ? Et si celui-ci se trouvait parmi eux ?
Toutes les apparences ne vont pas tarder à s’avérer trompeuses et, avec la mort qui rôde de toutes parts, les survivants devront faire preuve d’une incroyable sagacité, au milieu des secrets et des mensonges, pour trouver le mobile des meurtres et résoudre l’énigme avant qu’il ne soit trop tard.

CRITIQUE : Voilà un vrai thriller historique et très noir ! À part la couverture de la version Poche Pocket que je n’aime pas du tout ! L’intrigue est excellente, la chute tombe à point et s'avère être surprenante mais cohérente. Il y a là une dose de machiavélisme à la Agatha Christie, un soupçon de suspens tel qu’on l’a aimé dans le Nom de la Rose d’Umberto Eco et on apprend plein de choses à travers les anecdotes et péripéties des personnages. Le style est alerte et idéal pour une lecture estivale : on ouvre le roman et on plonge entre les lignes chaque fois qu’une occasion se présente tantôt à la plage, tantôt avant la sieste sur un hamac, ou bien même à l’ombre d’un feuillu avec un délicieux thé à la menthe… Bref, si vous cherchez un thriller, ne tournez plus en rond et ne vous laissez pas impressionner par les 650 pages ! On les croque aisément tant l’action nous entraîne sur les routes cahotiques de l'Angleterre et des destins croisés, et la narration se révèle être dynamique tout en étant parsemée d'excellents dialogues ! En résumé, un moment de lecture que je ne regrette pas ! Parole de ptit lu ! 

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 18:11

cache 240 240 30 accueil 1Les vacances arrivent et avec elles, le farniente et l'envie de lire, d'aller à la rencontre de nouveaux auteurs. Si, vous aimez les nouvelles d'inspiration variée, aux chutes parfois surprenantes et les tranches de vie qui vous font voyager dans l'espace (de la France au Cambodge) et dans le temps (du XVIIIème siècle à aujourd'hui), je vous propose de découvrir, si vous n'en avez pas encore eu l'occasion, mon receuil de nouvelles, Les Papillons Noirs. Je n'ai guère l'habitude de faire ma propre promotion, mais les retours de lecteurs m'encouragent à aller au-devant de nouvelles rencontres alors... Si l'envie vous tente de partager ces destins souvent sombres et de sourire aux espiègleries de certains textes, n'hésitez plus !

 

Quelques détails supplémentaires ? Les voici : un garçonnet épris de liberté, deux frères que tout oppose, une prostituée victime de ses rêves, des mères meurtries, une veuve à consoler, et des couples confrontés à eux-mêmes tels sont ces personnages ordinaires devenus, le temps de treize nouvelles, des héros malgré eux. Leurs points communs ? Quels que soient leur âge, leur condition, ils sont à un tournant de leur vie qui les oblige à prendre en mains leur destin. Entre courage et résignation, chacun devra choisir et se confronter à son avenir. Mais tous subiront, pour le meilleur ou pour le pire, l’effet papillon qu’ils auront déclenché.

 

Pour l'acquérir : il est en vente sur le site de mon éditeur, Jacques Flament (http://www.jacquesflament-editions.com), sur le site Amazon ou en me contactant (12,90 euros).

 

Et n'hésitez à revenir sur ce blog pour nous en dire quelques mots...

Bonnes vacances !

 

 

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Présentation

  • : Le blog de ptit lu
  • : Vous trouverez des textes d’auteurs collectés lors d’appels, des billets sur mes lectures ou mes films, des infos sur des nouvellistes, poètes ou romanciers qui valent le détour, des interviews ... et mes aventures d’auteure en herbe. J’espère que vous aurez envie, en passant, de laisser un commentaire. N’hésitez plus, partez à la découverte…
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  • j'aime lire,écrire,courir,cuisiner et surtout j'ai envie de partager mes rencontres littéraires,alors suivez-moi...
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DEDICACES

- 2 juin 2013 à La Pierre (38)

- 7 juillet 2013 à St Pancrasse (38)

- 18 août 2013 à Allevard (38)

- 13 octobre 2013 à La Buissières (38)

 

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