« Marco Polo sur son lit de mort, est pressé par ses amis de confesser ses mensonges et affabulations.
Il leur répond : « Je ne vous ai pas dit la moitié de ce que j'ai vu et fait ! »
1er tome : Vers l'Orient (1271-1275) Des bas-fonds de Venise à la Chine de Kubilaï Khan, de la sensualité de
Bagdad aux mille dangers de la route de la soie, Marco Polo révèle la « face cachée » de ses aventures, dans un récit picaresque, truculent et parfois terrifiant. Cet insatiable curieux,
collectionneur de coutumes et d'expériences extrêmes, raconte enfin tout ce qu'il n aurait pas dévoilé par crainte de heurter les sensibilités de son temps... et du nôtre.
Les Voyages interdits présentent une source quasi inédite sur l'histoire de l Extrême-Orient que Jennings a enrichi de
connaissances géographiques et culturelles dignes d'un anthropologue, tout en posant un regard libertin et impertinent sur les tabous de l'Occident. »
Voilà ce que j’avais lu à propos de cette fresque en deux tomes,1700 pages en livre de poche. Je m’attendais donc à un
récit à mi-chemin entre le roman d’aventures et le carnet de voyage, avec pourquoi pas un petit côté « conte ». Mais quelle déception ! Entre les erreurs de langage et les
expressions malheureuses (dès les premières pages, une auberge est comparée à « un hôtel 4 étoiles » !) et la narration qui noie le lecteur dans une succession d’invraisemblables
épisodes (ou plutôt une succession de faits divers) et de pénibles descriptions sur les expériences sexuelles du jeune Marco (je cherche encore la sensualité qu’on prêtait à ce
récit !), le lecteur se décourage. Où est l’intrigue ? Point de fil conducteur hormis celui du trajet qu’emprunte la caravane. J’ai regretté les personnages stéréotypés, les situations
dont on anticipe le dénouement. J’ai craqué page 577 en face d’un passage pire que les précédents : une cavalcade, lors d’une nuit sans lune, entre des hors-la-loi et des Mongols. Les
premiers chevauchaient à vive allure tout en se passant, d’une monture à l’autre, en plaine course, un jeune enfant de 8 ans plein d’énergie qu’ils dévoraient ! Leur périple et leur repas
s’interrompirent lorsque les Mongols, dans leur sillage depuis plusieurs heures, les rattrapèrent. Le livre m’est tombé des mains. Comment croire à une telle mise en scène ? Bref, je
le déconseille vivement. On s’ennuie, on perd son temps.