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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 20:24

le-dernier-refuge-des-gens-de-mer

 

Je suis ravie d'échanger aujourd'hui avec un ami et auteur de talent, François Aussanaire. Nouvelliste aux multiples prix, il a publié cet automne son premier roman, Le dernier refuge des gens de mer, aux éditions Jacques Flament.

 

Dans ce court roman, François narre avec une pointe d'ironie l'histoire d'un serial killer qui sévit dans un hospice où la principale occupation est de s'ennuyer. Sous sa plume acide et tendre (car on sent qu'il a de l'empathie pour ses personnages), l'auteur prend possession de cet univers confiné, antichambre de la mort pour en faire le théâtre d'actions drôles et tragiques. Le lieu s'anime, une enquête est menée tambour battant et nous la suivons avec intérêt aux côtés d'un ancien marin dont l'avis tranché sur la vie et sur ses congénères égaye ces pages même dans les moments les plus durs. Ce vieux loup de mer nous entraîne avec lui dans cette ultime aventure au suspens terrible. Nous marchons côte à côte, chutons sur un nombre incroyable de décès, assistons à des retournements de situations vraiment inattendus. L'intrigue est tissée avec minutie de la première à la dernière page, le rythme est soutenu et les jeux de mots irrésistibles. Ce roman est à lire sans attendre et à relire sans modération.

 

Quatrième de couverture :

 

 

(...) Alors, pour que personne ne l'oublie, et surtout pas nous, ils ont écrit Le dernier refuge des gens de mer, en grosses lettres genre faux cuivre, du laiton probablement, sur le fronton de l'hospice.
C'est là que la Sécu des inscrits maritimes parque tous ceux de l'île, mais aussi pas mal d'autres venus du continent, qui ne peuvent pas s'offrir mieux. Ceux qui n'ont pas eu la chance de périr en mer et qui restent échoués au milieu des champs.
Comme ce foutu chalutier.
Les marins sont comme leurs bateaux, tant qu'ils sont en bon état, c'est pittoresque, ça attire le touriste. Mais dès qu'ils commencent à ne plus être trop vaillants, ça devient repoussant, limite sinistre. Alors, on les cache. (...)

 

Une maison de retraite au cœur d'une île de l'Atlantique.
De vieux marins échoués là, presque oubliés, y survivent tristement, s'y engueulent copieusement et y meurent trop fréquemment. Pourtant, chaque décès apporte un regain d'énergie aux survivants.
La mort comme un coup de jeune !
Un lieu et un ton atypiques pour un roman au cynisme réjouissant.

 

Interview de l'auteur qui a gentiment accepté de se prêter au jeu des questions réponses :

 

 

- Comment t'es venue l'idée de transformer la nouvelle, Horn (publiée dans le recueil, Mortes eaux, éditions Nouvelles Paroles, 2009) en cet excellent roman à la Audiard ?

Comme je le dis en ouverture du livre, c’est, un peu, parce que quelques irresponsables m’en ont donné l’idée, et, beaucoup, pour me tester sur un format plus long que d’habitude. J’ai retenu cette nouvelle, car elle avait bien marché et que, semble-t-il, le contenu s’y prêtait. Sans doute aussi d’un point de vue sentimental (je sais, ça peut surprendre de ma part !) parce qu’elle a été ma première nouvelle primée. On garde toute sa vie une tendresse particulière pour le premier de ses rejetons.

 

 

- Écrire un roman est un exercice de style très différent de celui de la nouvelle (rythme, canevas de l'intrigue...). Pour cette première expérience, quel obstacle fut le plus difficile à franchir ?

 

Ma véritable hantise sur ce projet était de trop délayer les situations et finalement de ne rien apporter d’autre par rapport à la nouvelle originelle. Je souhaitais absolument garder le rythme et en faire un roman qui se lise d’une traite… comme une nouvelle donc. Je sais, c’est un peu obscur comme concept ! Il me fallait introduire d’autres personnages (la directrice notamment), en étoffer d’autres, tout en gardant du début à la fin ce même ton : mon fameux « cynisme réjouissant » dont je suis si fier.

Finalement, comme le roman est assez court, j’ai l’impression que ça a plutôt fonctionné. En tout cas, le résultat correspond à ce que je souhaitais faire.

 

 

 

-  Travailles-tu à partir d'un plan détaillé ou pars-tu d'une simple idée directrice qui s'étoffe au fil des pages ?

 

Sur ce roman, c’était assez facile, car j’avais la trame de la nouvelle, que j’ai respectée assez largement. Comme je reviens de nombreuses fois sur ce que j’écris, par rajouts successifs, ça s’étoffe ainsi progressivement.

 

 

- As-tu déjà connu le syndrome de la page blanche ?

 

Non, car je ne me mets devant ma feuille (hé oui, j’écris encore à l’ancienne, stylo et papier ; ça vient plus naturellement que sur le micro) que quand les idées et même une bonne partie du texte sont déjà solidement ancrées dans ma pauvre tête. Par contre, j’ai beaucoup plus le syndrome de la nuit blanche, à savoir que tant qu’une histoire n’est pas arrivée sur la feuille, elle peut me pourrir mes nuits. Par contre dès qu’elle est écrite, elle disparaît et je peux passer à autre chose et éventuellement dormir.

 

 

- Quels sont tes prochains projets d'écriture ?

 

J’ai déjà une longue nouvelle qui sort chez Flament en janvier, dans la collection « Coté court », sur la confrontation de l’univers circassien et du monde rural. Je commence tout juste un projet de roman situé à Ouessant. On verra bien si je vais au bout. J’espère aussi pouvoir finir un recueil de nouvelles exclusivement maritimes (7 sont déjà écrites) ; et je cogite un projet qui me tiens à cœur : un recueil de nouvelles écrites en alternance par moi et quelqu’un qui m’est proche. Mais ça, c’est une autre histoire !

 

 

- Une dernière question, histoire de visiter ton univers : si tu partais sur une île déserte, quels livres emporterais-tu ?

 

Il me faudrait certainement une malle (de marine bien sûr !) pour tout y mettre et notamment : tout Steinbeck, Calme blanc de Charles Williams, 1275 âmes de Thomson, Malevil et quelques autres  de Robert Merle, des nouvelles de Stevenson et d’Hémingway, des romans de Chamoiseau, ceux d’Hugo Verlhomme, même si ça a pas mal vieilli (nostalgie, nostalgie !) et des nouvelles de Pouy, Raynal et Villard, sans oublier quelques Jules Verne… et beaucoup d’autres.

 

 

Merci François

 

 

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 14:15

 

L'auteur de altea mundicet excellent tome 1, Les exilés de Kréas, a gentiment accepté de répondre à quelques unes de mes questions, et je suis contente de les partager avec vous. J'espère ainsi vous faire découvrir un écrivain qui le mérite et qui est d'ailleurs publié depuis quelques années maintenant (voir mon article critique d'Altera Mundi ci-dessous, rubrique "j'ai lu")  :

 

1 – D’où t’est venue l’idée d’écrire « Altera Mundi », roman fleuve de science-fiction ?


ALTERA MUNDI est né d’une longue et profonde réflexion sur la vie et ses mystères, sur la religion, la science et les dérives qui leur sont propres, sur le passé et sur l’avenir. Je fais faire au lecteur un saut de presque soixante dans le passé puis un bond dans le futur au rythme de la vie de Martin Bagel et de sa descendance, de 1954 à 2066 en survolant l’évolution parfois chaotique du monde. Le voyage se fait sans violence.
ALTERA MUNDI est un message de tolérance, un plaidoyer pour que l’Homme accepte les différences quelles qu’elles soient, une apologie de la science maîtrisée, un réquisitoire contre les obscurantismes, en veillant à ce que le lecteur ait toujours le dernier mot…

2 – Au préalable, as-tu entrepris de nombreuses recherches ?


L’écriture même de cette trilogie m’a obligé à effectuer des recherches dans le domaine du passé récent, mais surtout de la science afin que les hypothèses que j’avance ou les affirmations que je risque çà et là soient corroborées ou bien par des faits avérés ou bien par des théories scientifiques plausibles. Tout au long de cette trilogie, j’ai essayé d’être honnête avec le lecteur en m’adressant à lui avec une conviction que la science étaye petit à petit.
Le fait que je sois un écrivain autodidacte a accru ma curiosité en la matière et ouvert mon appétit de savoir.

3 – Une histoire en trois tomes demande-t-elle un plan très élaboré ? As-tu laissé une place pour de l’improvisation ?


Au niveau de sa présentation, je n’avais pas à l’origine prévu de scinder ALTERA MUNDI en trois tronçons. Je l’avais écrit d’une traite, ce qui me paraissait logique.
Or, des échanges avec des auteurs et des éditeurs m’ont convaincu qu’un pavé de plus de mille pages était techniquement difficile à réaliser et plus difficile encore à mettre sur le marché pour une question évidente de coût. J’ai donc repris mon roman. La scission en trois époques m’a obligé à réécrire chacune d’elle, mais cela m’a aussi permis de l’actualiser.
Dans chacun de mes romans, une grande liberté est laissée aux protagonistes. Je plante le décor, y mets les personnages et les laisse évoluer avec juste ce qu’il faut de liberté pour qu’ils n’échappent pas. D’une certaine façon, ce sont mes personnages qui écrivent mes romans. Je ne fais que les suivre, mais suffisamment de près, afin d’entendre battre leur cœur et murmurer leur âme.

4 – D’autres projets sont-ils en cours ?


D’une part, je termine un roman dont la Vieille ville de Blois et le domaine national de Chambord tout proche seront le cadre. Il ne s’agit pas d’un roman historique comme on pourrait s’y attendre, mais d’un thriller psychologique.
D’autre part, l’idée d’un prequel à ALTRA MUNDI prend forme lentement. Dans « Les exilés de Kréas », premier tome de la trilogie, le lecteur découvre Martin Bagel alors qu’il a déjà sept ans.
Or, que s’est-il passé au cours de ses sept premières années d’existence ? D’où viennent ses dons particuliers et de qui les tient-il ?
De son père ? De sa mère ?
Martin évoque à plusieurs reprises ses parents et notamment son père au passé trouble et mystérieux. En revanche, il parle peu de Françoise, sa mère…
D’où viennent-ils ?
Que s’est-il réellement passé dans la vie de Robert Bagel pour qu’il ait une telle connaissance universelle, un tel esprit de déduction, et possède davantage qu’une simple philosophie des sciences. Pourquoi a-t-on toujours l’impression qu’il retient son savoir ? Où était-il et que faisait-il réellement pendant sa guerre ?
Autant de questions qui devaient trouver une réponse à l’horizon 2014.

 

Merci, Jean Noël, d'avoir accepté cet entretien.

 

http://www.inoctavo-editions.com/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-No%C3%ABl_Lewandowski

http://jean-noel-lewandowski.fr/

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 09:24

 

Qu’est-ce qui t’a amené à écrire ce recueil, les porcelaines ?


Je venais d’achever Gibiers de potence et je voulais changer d’univers, de versant. J’ai tourné un moment autour de cette idée de portraits. J’ai rassemblé les notes que j’avais là-dessus. Je voulais poser un éclairage différent sur quelques-uns de mes congénères un peu hors du commun. Le regard que l’on porte sur les gens qu’on croise – et qu’on croit parfois connaître – dépend à la fois de l’angle qu’on veut bien lui donner et de la lumière qu’on y consacre. Ce que je me suis efforcé de faire, c’est en quelque sorte de vivre au milieu d’eux, pour les comprendre sans les juger. Je ne sais pas si j’ai réussi ni même pourquoi je me suis lancé dans cette affaire. Ce que je sais, c’est qu’une fois ces portraits commencés, j’ai – comme pour la rédaction de Divines Antilopes – mis tout le reste entre parenthèse.


De laquelle de ces Porcelaines te sens-tu le plus proche ?


Je ne suis pas certain que je puisse me dire proche d’une de ces porcelaines, dans la mesure où aucune n’est un autoportrait (même s’il y a un peu de moi dans chacune) En revanche, j’ai une tendresse pour Un roi sur sa terrasse, parce que c’est la première que j’ai terminée, celle qui a tout déclenché, et qu’il me semblait au moment où je l’écrivais qu’elle ne serait jamais publiée. Le chemin qu’elle a fait depuis me comble.


L’ensemble est-il constitué avant tout de rencontres réelles ou imaginaires ?


Des rencontres réelles, mélangées et romancées. Mais si les personnages décrits ici sont parfois le résultat d’assemblages, de petits arrangements, leur vérité, le message qu’ils transportent est celui que j’ai reçu, celui qu’ils m’ont transmis. 


Est-ce qu’un portrait t’a donné « plus de fil à retordre » lors de l’écriture ?


Sotto Voce, peut-être, du point de vue de l’écriture, parce que je tenais à ce que les nuances des personnages soient tout à fait palpables. Deux autres porcelaines, Un roi sur sa terrasse et Revenir de si loin, ont été à leur manière des moments importants, pour les émotions qu’elles réveillaient et dont il a bien fallu s’accommoder… 


Es-tu un grand lecteur ?


Je crois qu’on peut dire ça. Je n’ai pas reçu d’éducation littéraire, je suis autodidacte et il m’a fallu rattraper un grand retard (qui n’est d’ailleurs pas comblé) J’ai lu et je lis beaucoup. Souvent plusieurs livres en même temps. Je relis aussi régulièrement. Je ne fais désormais confiance qu’à mon plaisir : je ne vais jamais au bout d’un livre qui m’ennuie. 


Y a-t-il une œuvre qui ne quitte jamais ta table de chevet ?


Deux, en fait. Noé, de Giono (je ne pars de toute façon nulle part sans un livre de Giono pour me tenir compagnie. C’est comme d’écouter Mozart). Et Baby Boom de Jean Vautrin, le meilleur recueil de nouvelles que je connaisse.


Ton dernier coup de cœur littéraire ?


Mettons ça au pluriel. Surtout pas de copinage là-dedans mais j’ai vraiment aimé les recueils de Sylvette Heurtel (Les contes déraisonnables), de Gaëlle Pingault (Ce qui nous lie) et de Sylvie Dubin (selon elles).  J’ajoute Les carnets cubains de Philippe Claudel, Les Oliviers du Négus de Laurent Gaudé, La gare levantine de Philippe Veyrunes, les inégalables nouvelles de John Cheever …

 

Merci Alain pour ce cadeau offert à tes lecteurs et à tous ceux qui ne te connaissent pas encore.

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 09:39

Danielle Akakpo, nouvelliste et romancière, a eu la gentillesse de répondre à quelques questions, et je l’en remercie. Ses recueils de nouvelles Elles et eux (éditions Écriture et partage), Quelle comédie la vie (éditions Pietra Liuzzo)et ses deux romans L’homme de Troo (co-écrit avec Jean Noël Lewandowski, éditions Pietra Luzzo) et Détestable Antigone (éditions Laura Mare) élu « coup de cœur » par la FNAC de St Étienne (42), cet été, connaissent un succès mérité. Elle a un style et une patte qui méritent d’être connus par un public plus large. Voilà pourquoi j’ai tant envie de vous faire découvrir cette auteure. Je vous laisse en sa compagnie…


Danielle, comment es-tu venue à l’écriture ?


En me laissant guider par mon stylo, puis plus tard par le clavier ! Trêve de plaisanterie, je crois avoir toujours eu envie de jeter des mots, des histoires sur le papier. J’ai commencé par de toutes petites choses, des chansons pour mes filles, puis des textes « d’opportunité » à l’occasion d’anniversaires, de départs en retraite de collègues, enfin des nouvelles qui sont restées en souffrance dans un tiroir. Timidité, manque de confiance en moi.

Le premier déclic s’est produit lorsque, la quarantaine bien sonnée, mes filles m’ont inscrite dans leur école de musique, voyant que je mourais d’envie de pratiquer un instrument. Puisque ça marchait, puisque je progressais, pourquoi n’en serait-il pas de même avec l’écriture ? Et le second déclic est arrivé, grâce au net avec ma rencontre avec le Cercle Maux d’Auteurs, association d’auteurs amateurs. J’ai enfin osé montrer mes écrits et croyez-moi, ce fut un pas difficile à franchir ! Le fait de recevoir conseils et encouragements m’a incitée à poursuivre dans cette voie et la participation à divers jeux d’écriture, à des recueils collectifs, a dopé mon énergie.


As-tu des thèmes de prédilection dans des textes ?


Je puise très souvent mon inspiration dans des faits réels intervenus soit dans ma famille, mon entourage, et je brode très largement autour. J’exècre le racisme et toute discrimination, la suffisance, la mesquinerie ; ces travers se retrouvent donc bien souvent critiqués en filigrane dans mes écrits, sans aigreur et si possible toujours avec une pointe d’humour.


Lorsque tu entames l’écriture d’un roman, es-tu du genre à planifier les chapitres à l’aide d’un synopsis très détaillé ?


Ah ! que non, comme dirait l’ami Johnny ! D’une part, le roman tel que je le conçois a plutôt des allures de longue nouvelle. (En tant que lectrice, les gros pavés me rebutent.) Il me suffit d’avoir l’idée générale en tête (je note les noms, quelques dates, pour éviter les incohérences) et je laisse filer. C’est mon tempérament « pagaille qui ne se retrouve que dans sa pagaille. » (Pour la petite histoire, lorsque je travaillais, j’interdisais à la femme de ménage de toucher aux piles de dossiers et documents entassés sur mon bureau, de peur de ne pas m’y retrouver le lendemain matin !)


As-tu des projets en cours ?


La question qui fait…un petit peu mal ! Mais la plaie n’est pas mortelle. J’avais signé en mai dernier deux contrats pour un roman court et un recueil de nouvelles. Ma maison d’édition vient de mettre la clé sous la porte. Au passage, je rends hommage à Laura Mare qui s’est bien battue, telle la petite chèvre de M. Seguin, mais le loup a été le plus fort. Dur milieu que celui de l’édition !

Donc, oui, la déception une fois bien digérée, j’ai maintenant un grand projet : trouver un nouvel éditeur.

Et quelques autres parmi lesquels continuer à administrer le forum de MDA (une pépinière de passionnés devenus des amis), à pratiquer avec plaisir des relectures-corrections pour quelques amis talentueux, et alimenter mon blog quelque peu délaissé.


Un vieux classique : si tu partais dans une île déserte et que tu ne puisses emporter que deux livres, lesquels prendrais-tu ?


Mais qu’est-ce que j’irais faire sur une île déserte, moi qui suis à 200% citadine ?

Bon, puisqu’il faut répondre :

*Des nouvelles d’Alain Emery : Gibiers de potence, par exemple. Peut-être parviendrais-je à percer le secret de ses images, de ses portraits qui vous sautent à la figure comme de délicieux coups de poing !.

*Et Le Montespan de Jean Teulé, parce qu’il faudrait bien essayer de rire un peu !


Merci Danielle


Blog de Danielle Akakpo : http://danielle.nipox.com

 

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  • j'aime lire,écrire,courir,cuisiner et surtout j'ai envie de partager mes rencontres littéraires,alors suivez-moi...
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DEDICACES

- 2 juin 2013 à La Pierre (38)

- 7 juillet 2013 à St Pancrasse (38)

- 18 août 2013 à Allevard (38)

- 13 octobre 2013 à La Buissières (38)

 

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