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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 19:38

OC - Couv. recto

 

Résumé : Qui est cet homme amnésique que l’on retrouve errant sur une plage ? Que cherche-t-il à cacher ? Que fuit-il ? Pourquoi personne ne semble s’inquiéter de cette disparition ? Et surtout, pourquoi est-il couvert de bleus ? A-t-il un lien avec le groupe d’archéologues venus fouiller dans les dunes et que la population ne voit pas d’un très bon œil ? Pour Greg, Damien, Jean-Charles et Cécilia, l’affaire est sérieuse. Très vite, les quatre jeunes vont se lancer dans une enquête passionnante, dangereuse et aux nombreux rebondissements. Une enquête dans laquelle, ils ne devront faire confiance en personne. Parviendront-ils à résoudre l’énigme de L’or des Celtes ?

 

 

 

Ma critique : La littérature jeunesse est si florissante qu'il est souvent difficile de s'y retrouver, de savoir quoi offrir à nos enfants... C'est pourquoi j'aime partager avec vous mes trouvailleset que je vous propose aujourd'hui cet excellent archéo-polar parfait pour les plus de neuf ans ! La maman que je suis et dévoreuse d'ouvrages avoue avoir pris plaisir à suivre ces héros en herbe passionnés, curieux et malins. Les premières pages m’ont fait penser aux livres du Club des cinq et consorts que j’appréciais enfant, mais au fil de la lecture j’ai découvert une histoire plus mâture, une intrigue bien pensée et bien menée, un style abouti. Au final, ce roman-ci se révèle être largement meilleur ! Je le conseille à tous les jeunes qui recherchent les romans à suspens, qui aiment la science et plus particulièrement l’Histoire. En plus, je viens d’apprendre qu’un autre volet de cette nouvelle série devrait bientôt être publié, à suivre… aux éditions Morrigane.

 

 

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 11:15

nothomb

 

RESUME DE L'HISTOIRE :

 

La solitude à deux, tel était le rêve d'Emile et de Juliette. Une maison au fond des bois pour y finir leurs jours, l'un près de l'autre.Etrangement, cette parfaite thébaïde comportait un voisin. Un nommé Palamède Bernardin, qui d'abord est venu se présenter, puis a pris l'habitude de s'incruster chez eux chaque après-midi, de quatre à six heures. Sans dire un mot, ou presque. Et cette présence absurde va peu à peu devenir plus dérangeante pour le couple que toutes les foules du monde?

 

MA CRITIQUE :

 

Depuis longtemps, je tournais autour de quelques titres d’Amélie Nothomb, sans me décider et puis… après avoir lu un article dans le magazine Lire, je me suis décidée pour ce titre : Les Catilinaires.

Et bien… J’ai beaucoup aimé ! J’ai trouvé que ce court et noir roman avait le charme d’une novella. Je pense que cela vient du genre d’histoire et de sa façon concise, ciselée et pimentée qu’elle a décrire et d'écrire lieu, personnages et faits. La fin aussi fait penser à une chute de nouvelle. Le style de l’auteur est agréable, fluide et pimenté de-ci de-là de remarques pertinentes qui dérident à chaque fois le lecteur, le retiennent, lui ouvrent l’appétit. Quant à ce Palamède Bernardin qui hante les pages, il vous rappellera sans doute, plus ou moins, un voisin ou une connaissance, même si Nothomb pousse la caricature assez loin. On ne peut s’empêcher de se glisser dans la peau de ce couple de retraités venus chercher la solitude et sur qui s’abat ce lourd fardeau, cet unique voisin assommant par ses silences, omniprésent et dont l’épouse pachydermique laisse pantois.

Bref, filez découvrir, si ne n’est déjà fait, ce livre paru depuis en poche, qui vous fera passer un doux et amusant moment.   

 

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 17:37

 

Couv-Ouragan---copie

 

 

RESUME : Dans la nuit du 15 au 16 octobre 1987, sur l’ouest de la France, s’abat une tempête d’une violence inouïe. Parmi les victimes, les deux occupants d’un voilier envoyé par le fond, Antoine Lartigue et sa compagne, Elisabeth Coste. Vingt-cinq ans plus tard, le père de la jeune fille découvre qu’elle n’a peut-être pas perdu la vie dans ce naufrage. Il n’aura dès lors qu’une idée en tête : retrouver sa fille et rétablir la vérité.

 

Commence alors, à travers la Bretagne, du Golfe du Morbihan jusqu’à Concarneau, une quête éperdue qui entraînera Coste plus loin, beaucoup plus loin qu’il ne l’imaginait…

 

MA CRITIQUE : J’ai déjà présenté ici Alain Emery en tant que nouvelliste, aujourd’hui c’est le romancier que je souhaite de mettre à l’honneur.


 Il vient de faire naître un nouveau héros, Coste, et je me suis faufilée avec plaisir entre les mots qui traçaient l’histoire de cet homme. Un père à l'épaisse carcasse que le temps a fissuré, accompagné dans son périple par l’Apache qui le seconde dans son haras breton et assume le rôle de confident, de complice, tel un fils. Ce duo est épaulé par un détective privé aux méthodes particulières et par plusieurs rencontres qui viendront enrichir et soutenir leur quête jusqu'à la découverte de la vérité sur la disparition de la fille de Coste.


Sans découragement, les personnages s'accrochent à leur quête au fil du texte. La peur, l'angoisse étreignent le lecteur ; le suspens le retient. J’ai apprécié l'atmosphère éprouvante, étouffante dont je ne pouvais ensuite m'extraire. J'ai goûté une fois de plus ce style inimitable qui brosse personnages, lieux et ambiances d'une façon unique, sans sensiblerie.

 

Tout sonne juste, tout est bien dosé.


Commencer ce roman très noir, c'est ne plus le lâcher, c'est être happé par un souffle et ne pas vouloir perdre de vue ce bonhomme au profil d'ours, aux manières parfois rudes, aux silences chargés de sens, et si attachant... Et puis, on veut savoir ce qu'est devenue la petiote même si on pressent un destin tragique ! Voilà pourquoi on ne lit pas ce roman, on le dévore ligne après ligne.

Un livre, paru aux éditions Ouest et Compagnie, que je vous recommande donc vivement.

Ensuite, faites un tour du côté des autres romans d'Alain Emery parus aux éditions Astoure, de ses recueils de nouvelles édités chez  La Tour d'Oysel et plus récemment chez Jacques Flament.

Et repassez donner votre avis, si cela vous dit...

 

 

 

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 15:38

 

 

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Quatrième de couverture :


 

Cinq hommes sont partis à la guerre, une femme attend le retour de deux d’entre eux. Reste à savoir s’ils vont revenir. Quand. Et dans quel état.


 

AVIS :

 

Une quatrième de couverture brève pour un roman court et dense qui tient ses promesses. Jean Echenoz possède une qualité rare : celle de nous emmener sur des terres connues et de réussir à nous les faire redécouvrir. A partir d'une histoire banale, par petites touches de suspens, par d'infimes trouvailles, il permet au lecteur de se laisser agréablement porter jusqu'à la chute. L’histoire est sans temps morts, jamais on ne décroche, jamais on ne s'ennuie. Les personnages sont attachants, les anecdotes connues et pourtant les pages se tournent tranquillement jusqu'à la dernière. Si vous avez envie de lire pour vous reposer des fêtes sans avoir le courage d'opter pour « un pavé » de 800 pages, je vous conseille ce roman, paru aux éditons de Minuit, qui ne vous fera pas perdre votre temps et vous offrira un moment de détente mérité.

 

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 11:32

image goélands

 

 

Extrait de la 4ème de couverture :

Comment résumer plus de vingt nouvelles ? Peut-être en tentant de les décortiquer un peu pour dégager de grands thèmes comme la blessure jamais complètement refermée de la seconde guerre mondiale, la mort omniprésente, la mer-toile de fond ou personnage à part entière de certaines histoires, la chasse, l'amour, bien sûr, mais encore la solide certitude - qui anime bien des gens - que l'on sait même lorsqu'on ne sait pas, les déconvenues qui guettent celui qui ne vit pas avec son temps, les classes sociales qui n'ont jamais fini de s'affronter, les difficultés que peut présenter la simple pose de papier peint sur les murs d'une chambre, la quête d'un méridien de Greenwich qui se dissimule dans l'herbe de grasses prairies où il prétend faire la pluie et le beau temps, un bon gros chien qui... Eh bien, non, n'en disons pas davantage à son sujet. Un mot de plus serait un mot de trop.
Cette méthode quasi chirurgicale est sans doute une piste possible, qui se brouillerait un peu lorsque ces thèmes s'ajoutent, se croisent, se mêlent. Mais, que l'on arpente les grèves à l'heure où la marée remonte, que l'on s'immerge en plein Pays d'Auge ou au creux de collines du Cotentin, que l'on se retrouve face à soi-même dans la galerie des glaces de tel casino de la côte normande ou face à un ennemi dans la tourmente de certaine longue nuit qui va se lever sur un jour bien plus long encore, ces télescopages façonnent des destins qui, à l'image de la vie, peuvent être cruels ou cocasses, pitoyables ou souriants mais toujours surprenants...

L’auteur :

Durant sa carrière d'enseignant en France et à l'étranger, Jean-Paul Lamy a toujours eu le goût de l'écriture qui l'a d'abord conduit à produire principalement des travaux pédagogiques. Ce n'est qu'à l'âge (plus que) de raison qu'il s'est adonné à plein-temps (ou presque) à cette passion. Contes, poèmes, chansons ont alors vu le jour mais aussi, et surtout, des nouvelles " d'ici ou d'ailleurs ". Il a regroupé dans ce livre celles dont il situe l'action dans cette Normandie tant intemporelle que d'aujourd'hui où il est né et où il a grandi avant de la quitter pour revenir y vivre après vingt années d'infidélité.

 

MA CRITIQUE : Le lecteur passe agréablement d’une nouvelle à une autre, tantôt il sourit, tantôt il s’attriste, jamais ces destins rencontrés ne le laissent indifférent. Le style est fluide, l’auteur maîtrise son sujet et nous propose de visiter non pas la Normandie, mais d’aller à la rencontre de Normands à la vie douce parfois, amère souvent. Mes nouvelles préférées ? « Qui était Monsieur Buhot ? » pour sa finesse et son humour. « Le banc aux goélands » pour la sensibilité dont fait preuve Jean-Paul Lamy et les héros qui vous lient à leur histoire. Pour le suspens aussi. « Romulus le tyran » parce que j’ai cru sentir le besoin chez l’auteur de « se lâcher » après avoir été si sérieux (malgré quelques clins d’œil malicieux ici où là) ! Et pour finir, comment oublier les pots de confiture du Splendid Hôtel, la vendue et son voile de mystère, la déconvenue de Monsieur Patineau, l’étrange et malsaine « Vue plongeante », et… Finalement, il m’est difficile de choisir. Le mieux est que vous vous fassiez votre propre idée en lisant à votre tour « Le banc aux goélands » de Jean-Paul Lamy, paru aux éditions Cheminements.

 

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 11:37

marco polo

 

 

« Marco Polo sur son lit de mort, est pressé par ses amis de confesser ses mensonges et affabulations.
Il leur répond : « Je ne vous ai pas dit la moitié de ce que j'ai vu et fait ! »
1er tome : Vers l'Orient (1271-1275) Des bas-fonds de Venise à la Chine de Kubilaï Khan, de la sensualité de Bagdad aux mille dangers de la route de la soie, Marco Polo révèle la « face cachée » de ses aventures, dans un récit picaresque, truculent et parfois terrifiant. Cet insatiable curieux, collectionneur de coutumes et d'expériences extrêmes, raconte enfin tout ce qu'il n aurait pas dévoilé par crainte de heurter les sensibilités de son temps... et du nôtre.
Les Voyages interdits présentent une source quasi inédite sur l'histoire de l Extrême-Orient que Jennings a enrichi de connaissances géographiques et culturelles dignes d'un anthropologue, tout en posant un regard libertin et impertinent sur les tabous de l'Occident. »

 

Voilà ce que j’avais lu à propos de cette fresque en deux tomes,1700 pages en livre de poche. Je m’attendais donc à un récit à mi-chemin entre le roman d’aventures et le carnet de voyage, avec pourquoi pas un petit côté « conte ». Mais quelle déception ! Entre les erreurs de langage et les expressions malheureuses (dès les premières pages, une auberge est comparée à « un hôtel 4 étoiles » !) et la narration qui noie le lecteur dans une succession d’invraisemblables épisodes (ou plutôt une succession de faits divers)  et de pénibles descriptions sur les expériences sexuelles du jeune Marco (je cherche encore la sensualité qu’on prêtait à ce récit !), le lecteur se décourage. Où est l’intrigue ? Point de fil conducteur hormis celui du trajet qu’emprunte la caravane. J’ai regretté les personnages stéréotypés, les situations dont on anticipe le dénouement. J’ai craqué page 577 en face d’un passage pire que les précédents : une cavalcade, lors d’une nuit sans lune, entre des hors-la-loi et des Mongols. Les premiers chevauchaient à vive allure tout en se passant, d’une monture à l’autre, en plaine course, un jeune enfant de 8 ans plein d’énergie qu’ils dévoraient ! Leur périple et leur repas s’interrompirent lorsque les Mongols, dans leur sillage depuis plusieurs heures, les rattrapèrent. Le livre m’est tombé des mains.  Comment croire à une telle mise en scène ? Bref, je le déconseille vivement. On s’ennuie, on perd son temps.    

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 18:53

l-epaule-des-cavaliers

 

QUATRIEME DE COUVERTURE : Celui que nous allions bientôt surnommer Toulon nous est tombé dessus le jour des Cendres. Dans l'après-midi de ce 9 février 1921 – qui reste ici, à St P., marqué d'une croix blanche – le ciel s'était mis à ressembler à ces chaudrons dont la fonte conserve au fil du temps la trace des flammes qui l'ont léchée. Avec la nuit, ce sac de poudre s'était crevé et il était tombé une pissée de neige, des flocons aussi raides que du gros sel et balayés sans cesse par le vent. Cet étranger est apparu sur le pont, à pied, tenant par la bride un cheval fourbu, et il est passé de notre côté de l'embouchure pour se présenter devant la porte de l'auberge, chez Anza. (...)

 

L'AUTEUR :

ALAIN EMERY, né en 1965, est nouvelliste, auteur de polars, de chroniques et de fictions pour la radio. Il a publié dernièrement, chez JFE, Les Porcelaines, un recueil de nouvelles.

 

MA CRITIQUE : j’attendais cette novella depuis quelques mois et je n’ai pas été déçue ! La narration est un moment d’évasion garantie, la plume vous croque des paysages et des personnages uniques. Voici quelques exemples : « le ciel pendait sur nous comme la panse entachée d’un vieux bouc »,  «  ce troquet a peut-être les pieds dans la rivière et le cul tourné vers la mer, il n’en a pas moins les reins solides », « il semblait tailler dans le cuir d’une cravache »… Ces citations pour vous inviter à découvrir un auteur sensible, au style poétique et viril. L’histoire ? Le narrateur vous fera frémir, vous sentirez l’ombre de Toulon vous coller aux semelles et vous ne décrocherez pas avant le point final, haletant, heureux d’avoir passé un si bon moment de lecture. Vous découvrirez ces heures sombres d’après-guerre et une atmosphère étouffante que le vent des côtes bretonnes omniprésent ne chassera pas.

 Je sais, je suis dithyrambique, mais j’ai aimé, alors pourquoi se taire ?  En plus, il est édité chez un éditeur, Jacques Flament, qui a l’audace de publier des nouvelles et qui nous offre toujours des auteurs de qualité. Alors, ne résistez plus, laissez vous tenter… 

 

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 13:46

sardou

 

QUATRIEME DE COUVERTURE :


Hiver 1284. Les "froidures du Diable" accablent Draguan, petit diocèse du comté de Toulouse. La population est en proie aux peurs les plus irraisonnées depuis la découverte de restes de corps suppliciés dans la rivière...

C'est alors qu'un prêtre aux manières étranges, Henno Gui, se présente à l'évêché. Il a été mandé pour prendre en charge la paroisse d'Heurteloup.

Enfoui dans une forêt inextricable, entouré de marais nauséabonds soupçonnés de porter la peste, Heurteloup vit dans l'oubli depuis des décennies. L'église est en ruine, nombre de maisons sont à l'abandon. Nul ne sait ce que les habitants sont devenus...

Cette paroisse maudite intéresse pourtant les plus hautes sphères de Rome : un terrible secret semble avoir présidé à la "disparition" du village.

 

MA CRITIQUE :

 

Un roman que j’ai abordé « à reculons » car je me méfie des people, mais j’ai découvert un véritable auteur, agréable à lire, nous offrant une intrigue dense et bien montée. Certains ont comparé ce thriller à certaines œuvres d’Eco. C’est moins intellectuel, moins ésotérique, plus facile à lire, je pense. Pour ce qui est du suspens, je suis d’accord avec ces critiques là, même si Sardou nous propose une histoire flirtant avec le surnaturel qui parfois s’éloigne de toutes vérités historiques, néanmoins le récit demeurant plausible, on le suit dans les méandres de son imagination et on passe un bon moment. On est bien loin des délires du Da Vinci Code de Dan Brown. Bref, une agréable surprise que je vous recommande.

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 09:48

 

compagnie menteurs

 

QUATRIÈME DE COUVERTURE : 1348. La peste s’abat sur l’Angleterre. Rites païens, sacrifices rituels et religieux : tous les moyens sont bons pour tenter de conjurer le sort. Dans le pays, en proie à la panique et à l’anarchie, un petit groupe de neuf parias réunis par le plus grand des hasards essaie de gagner le Nord, afin d’échapper à la contagion. Neuf laissés-pour-compte qui fuient la peste, mais aussi un passé trouble.
Bientôt, l’un d’eux est retrouvé pendu, puis un autre noyé, un troisième démembré… Seraient-ils la proie d’un tueur plus impitoyable encore que l’épidémie ? Et si celui-ci se trouvait parmi eux ?
Toutes les apparences ne vont pas tarder à s’avérer trompeuses et, avec la mort qui rôde de toutes parts, les survivants devront faire preuve d’une incroyable sagacité, au milieu des secrets et des mensonges, pour trouver le mobile des meurtres et résoudre l’énigme avant qu’il ne soit trop tard.

CRITIQUE : Voilà un vrai thriller historique et très noir ! À part la couverture de la version Poche Pocket que je n’aime pas du tout ! L’intrigue est excellente, la chute tombe à point et s'avère être surprenante mais cohérente. Il y a là une dose de machiavélisme à la Agatha Christie, un soupçon de suspens tel qu’on l’a aimé dans le Nom de la Rose d’Umberto Eco et on apprend plein de choses à travers les anecdotes et péripéties des personnages. Le style est alerte et idéal pour une lecture estivale : on ouvre le roman et on plonge entre les lignes chaque fois qu’une occasion se présente tantôt à la plage, tantôt avant la sieste sur un hamac, ou bien même à l’ombre d’un feuillu avec un délicieux thé à la menthe… Bref, si vous cherchez un thriller, ne tournez plus en rond et ne vous laissez pas impressionner par les 650 pages ! On les croque aisément tant l’action nous entraîne sur les routes cahotiques de l'Angleterre et des destins croisés, et la narration se révèle être dynamique tout en étant parsemée d'excellents dialogues ! En résumé, un moment de lecture que je ne regrette pas ! Parole de ptit lu ! 

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 12:28

lamy

 

 

Le début de ma semaine a été ensoleillé grâce à une belle rencontre, à un voyage peu commun, au rythme des mots de Jean-Paul Lamy.

 

J’ai en effet dévoré (non, je n’exagère pas !) les nouvelles de son recueil Achaba. Le livre ayant reçu le prix du Breffroi, à Douai, en 2009, je partais donc confiante. Et puis, je connais un peu l’auteur et sa plume…  Mais j’ai été comblée au-delà de mes espérances. C’est simple, voilà quatre jours que j’ai refermé le bouquin et les personnages me hantent encore, le Maghreb me chante toujours ses histoires belles et cruelles, douces et amères au creux de l’oreille. Impossible aussi de me séparer des destins que j’ai croisés, de ces regards que j’ai imaginés, de ces gens « de rien » qui pourtant représentent tout là-bas, au pays, au bled.

 

Les narrations se déroulent dans l’Algérie post coloniale, aux frontières de la Tunisie ou ailleurs, mais toujours sous le soleil brûlant et le vent sifflant son ire. Jean-Paul Lamy aime son sujet, ces terres, cela se sent aux mots qu’il a choisis, aux phrases qu’il a si bien ciselées, comme s’il était l'ombre des héros auxquels il donne vie.

 

Alors, je ne peux que vous encourager à lire ce recueil, paru aux éditions du Douayeul, sous le titre magique de « ACHABA ». Ce trésor est devenu introuvable, même chez l'éditeur, mais l'auteur a encore en sa possession quelques exemplaires (10 euros l'unité, frais de port offerts) janpollamy@wanadoo.fr.
 Il serait dommage de manquer ce voyage de l’autre côté de la Méditerranée, de ne jamais connaître la troublante Djamila et l’homme de la nuit, la petite Kheira,  de ne pas découvrir les nomades du sud et les pêcheurs de mérou, de ne pas rencontrer Farid et ses blondes aux cheveux jaunes ou bien le courageux et naïf Lakhdar perdu dans un monde qui oscille entre passé et présent, entre science et religion.

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Présentation

  • : Le blog de ptit lu
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DEDICACES

- 2 juin 2013 à La Pierre (38)

- 7 juillet 2013 à St Pancrasse (38)

- 18 août 2013 à Allevard (38)

- 13 octobre 2013 à La Buissières (38)

 

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